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dono per l'umanità: dobbiamo perciò far sı̀ che i vantaggi che esse offrono
e diventiamo più plenamente umani. Amare è, infatti, ciò per cui siamo stati
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d'intervenir avec ardeur dans les réalités temporelles, se mettant au service
du bien commun.
Portant enfin mon regard sur des nations qui sont plus proches, je vou-
drais saluer la communauté chrétienne de Turquie, rappelant que, en cette
année jubilaire spéciale à l'occasion du deuxième millénaire de la naissance de
l'Apôtre saint Paul, de nombreux pèlerins convergent vers Tarse, sa ville
d'origine, ce qui souligne encore une fois le lien étroit de cette terre avec
les origines du christianisme. Les aspirations à la paix sont vives à Chypre,
où ont repris les négociations en vue de justes solutions aux problèmes liés à
la division de l'Île. En ce qui concerne le Caucase, je voudrais rappeler une
fois encore que les conflits qui intéressent les Etats de la Région ne peuvent
pas être résolus par la voie des armes et, pensant à la Géorgie, je souhaite que
soient honorés tous les engagements souscrits dans l'Accord de cessez-le-feu
du mois d'août dernier - conclu grâce aux efforts diplomatiques de l'Union
européenne - et que le retour des déplacés dans leurs foyers soit au plus tôt
rendu possible. S'agissant, enfin, du Sud-Est de l'Europe, le Saint-Siège pour-
suit son engagement pour la stabilité dans la région, et espère que continue-
ront à se créer les conditions pour un avenir de réconciliation et de paix entre
les populations de la Serbie et du Kosovo, dans le respect des minorités et
sans oublier la préservation du précieux patrimoine artistique et culturel
chrétien, qui constitue une richesse pour toute l'humanité.
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, au terme de ce tour d'horizon,
qui, dans sa brièveté, ne peut mentionner toutes les situations de souffrance
et de pauvreté qui sont présentes à mon esprit, je reviens au Message pour la
célébration de la Journée mondiale de la paix de cette année. Dans ce docu-
ment, j'ai rappelé que les êtres humains les plus pauvres sont les enfants qui
ne sont pas nés.2 Je ne peux pas ne pas évoquer, en terminant, d'autres
pauvres, comme les malades et les personnes âgées abandonnées, les familles
divisées et sans points de repères. La pauvreté se combat si l'humanité est
rendue plus fraternelle par des valeurs et des idéaux partagés, fondés sur la
dignité de la personne, sur la liberté alliée à la responsabilité, sur la recon-
naissance effective de la place de Dieu dans la vie de l'homme. Dans cette
perspective, fixons notre regard sur Jésus, l'humble enfant couché dans la
mangeoire. Parce qu'Il est le Fils de Dieu, il nous indique que la solidarité
fraternelle entre tous les hommes est la voie maı̂tresse pour combattre la
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